Bienvenus dans le “guide de l’amateur qui part pour la première fois en rando/bivouac à l’étranger”.
Je me suis dit que ça pourrait être intéressant de voir un peu comment nous avons organisé notre départ en tant que novices. Vous retrouverez ici-bas le semblant de planning que nous avions dessiné, ce qui se retrouvait dans nos sacs à dos, et mon retour d’expérience pour cet séjour incroyable.
Un planning aux gros oignons
Notre avion pour l’Islande arrivait à 1h du matin à Keflavik. Je ne vous fait donc pas de dessin, il faisait noir pour rejoindre notre camping et monter notre tente pour la première fois… un défi en soit.
Jour 1 : Arrivé nocturne au “Reykjavik campingsite” et petit dodo salvateur. Nous sommes ensuite partis dans le centre de Reykjavik pour faire nos derniers achats avant le départ du trek (nourriture, …). Au camping, il y avait également quelques objets laissés par les trekkeurs qui nous ont précédés, comme des bouteilles de gaz pour réchaud (très utile vu qu’il est interdit d’en prendre dans l’avion). Ainsi qu’un matelas autogonflant, que Julien n’avait pas pensé à prendre.
Jour 2 : Levé à 6h30. Le bus nous prend juste en face du camping pour nous mener au début de notre randonnée (Hiking pass réservé avec Reykjavik Excursions). Après quelques petites pauses, nous arrivons à Landmannalaugar vers 11h. Nous prenons aussitôt nos jambes à notre coup pour nous éloigner de ce camp de base plein de gens, et entamer notre périple. Nous avions prévu de nous arrêter après 12km à Hrafntinnusker (va-t-en prononcer ça), mais le temps nous le permettant, nous avons continué 12km plus loin jusqu’Alftavatn.
Jour 3 : 15km entre Alftavatn et Ermstur (Botnar) et une traversée à travers le Mordor que nous n’oublierons probablement jamais. Nous avons pendant assez longtemps traversé une plaine de sable noir, elle nous paraissait interminable. Le moral en prend vraiment un coup 😅.
Jour 4 : 15km entre Ermstur (Botnar) et Thormsork… point final de notre randonnée. De là nous attendrons le bus du retour qui nous déposera directement à la maison… fin, au camping de Reykjavik.
Le reste de notre aventure islandaise se fera à bord d’un van que nous avons loué sur place via airBnb.
Le sac à dos
La préparation du sac est, bien entendu, super importante car il sera sur notre dos durant toute la durée du périple.
Pour ma part, je suis parti avec un sac de 60L… un bon compromis lorsqu’on n’a pas encore d’équipement à la pointe. J’espérais qu’il fasse aux alentours de 10kg, résultat ? 13kg à la pesée à l’aéroport. Objectif non atteint, mais il faudra faire avec. Dedans j’y ai mis :
Ma tente QuickHiker ultralight
mon sac de couchage Nomad pegasus 450
Mon matelas gonflable
Le réchaud + une casserole qui me servira également d’assiette
Une trousse de sécu
Lampe frontale (–> montage de tente à 2h)
Cartes
2 couvertures de survie
2 gourdes
Un sac poubelle pour les affaires sales
Papier toilette
Déodorant
Brosse à dents
Des chaussures d’eau, pour traverser les rivières annoncées sur notre route (indispensable pour ce trek)
Gants
3 t-shirt
2 pulls
1 pantalon léger
1 pantalon chaud pour la nuit
1 Doudoune (pour le soir)
1 surpantalon imperméable
Caleçons/chaussettes
Maillot (pour le Blue Lagoon par la suite)
Essuie
Retour d’expérience
Sols en fumée, montagnes, lacs et glaciers… comment ne pas tomber amoureux de cette rando. Le Laugavegur est un condensé de tout ce que l’Islande offre de mieux. Un paradis au centre de l’île.
“Un condensé de tout ce que l’Islande offre de mieux”, ce sont aussi de grandes étendues de sable noir et la traversée de rivières glacées… Nous n’oublierons pas cette ligne droite de 5-10km dans un désert aux allures de Mordor. Ca fait mal aux pieds, et au moral. Néanmoins cela est, comme le reste, une aventure gravée dans nos mémoires.